Les moulins de Saint-Loubès (Que d’eau 3/4)
Que d’eau ! – Partie 3/4
Au XVIIIème siècle, Augustin de Comet nous apprend que le territoire de Saint-Loubès comptait 5 moulins à eau et 7 moulins à vent. On les retrouve également mentionnés dans les actes du XVIème siècle. (Archives Mairie Saint-Loubès/Médiathèque)
\ Les moulins à eau
Sur « La Moulinote », aujourd’hui vraisemblablement « La Rouille », nous trouvons le moulin à eau du Bayle disparu depuis bien longtemps !
Le long de la Laurence se trouvaient 3 moulins à eau : le moulin de Taillefer, le moulin de Garosse, et sur l’affluent le Courneau se dressait le Petit Moulin dit « Monsec ». Ces 3 moulins relevaient de la maison noble de Reignac.
\ Les moulins à vent
A. de Comet précise que tous ces moulins étaient encore debout en 1825. Certains dateraient du XVème siècle.
> Le moulin de Peybran
Le moulin de Peybran s’élève sur un tertre artificiel. Nous pouvons le voir depuis le chemin de la Cavernière. De nos jours, on le trouve sur les cartes sous le nom de Peybéran.
En 1869, De Comet précise que ce moulin est « décoiffé ». Sa restauration est plus récente.
> Le moulin de Bel Air
Appelé également moulin des Vergnes, ou même moulin de Claverie, ce moulin se situe avenue du vieux moulin. « Décoiffé » du temps de De Comet, il se situe sur le point culminant de la lande de Lescart.
> Le moulin de Labattut
Encore présent en 1869, il se site dans l’enceinte du château de Terrefort. C’est aujourd’hui un domaine privé entièrement restauré. L’institut médico-éducatif de l’association Rénovation l’a occupé de nombreuses années.
> Le moulin de Raganos
Plus important que les moulins de Bel Air et de Pébran, ce moulin situé sur les hauteurs de Saint-Loubès se trouve proche de celui de Labattut. Raganos serait le nom en patois de la famille Raguaneau.
Moulin dit « de Landot » sur la carte de BELLEYME (1785).
> Le moulin de Renard
Démoli vers 1850, également appelé moulin de Conilh, il se situait près du village de Jean Videau. En 1763, il dépendait de la maison noble de Tougnan aujourd’hui Toignan.
> Le moulin Rouge
Eh bien oui, Saint-Loubès a son Moulin Rouge ! Situé près du Suisse, à la jonction du chemin de Péligon et du chemin allant du Charlot au Suisse, il est appelé « Moulin de Lafond » en 1604. Il est démoli dans les années 1800.
> Le moulin de Chelivette
À la frontière entre Sainte Eulalie et Saint-Loubès, ce moulin dépendait de la terre seigneuriale de Chelivette. Au XIXème siècle, la tour carrée servira de télégraphe « Chappe. ».
Claude Chappe invente en 1791 un moyen de communication visuelle par sémaphore.